Le dimanche 18/08

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Dimanche 18 août à 20h30
Projection d’un film québécois
Au cinéma Le Trianon de Verneuil-sur-Avre (voir le point de repère rouge sur le plan de ville ci-contre à gauche), 108, rue du Canon. Ouverture des portes à 20h00. Tarif unique spécial festival à 3,50 €, grand parking gratuit à proximité et salle accessible aux handicapés.

monsieur lazhar, de philippe falardeau
Genre : film dramatique. Année de sortie : 2011. Durée : 1h34. Avec Mohamed Fellag, Sophie Nélisse, Émilien Néron, Brigitte Poupart et Danielle Proulx. 
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À Montréal, une maîtresse d’école primaire se pend dans sa salle de classe. Un sans-papiers algérien est employé en remplacement alors qu’il vit lui-même une véritable tragédie. En effet sa femme écrivaine et ses enfants ont péri, à Alger, dans un incendie criminel. Malgré tout Bachir Lazhar s’attache vite à ses élèves et commence à revivre. Mais tandis que sa classe se livre à une thérapie de groupe, lui peut être expulsé du Québec à tout moment… Six fois récompensé, et même nommé aux Oscars en 2012, ce film bouleversant d’optimisme et d’humanité doit absolument être vu. Pour en découvrir la bande-annonce (2’21’’), branchez le son puis cliquez sur ce lien : BA2.

Paris Normandie du 17 août 2013 (cliquer sur l'article pour l'agrandir).
Paris Normandie du 16 août 2013 (cliquer sur l'article pour l'agrandir).

SOUVENEZ-VOUS
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Le 19 août 1942, vers 4 h 50 du matin, quelque 6000 hommes dont 5000 Canadiens tentaient de débarquer à Dieppe. L'opération «Jubilee», le plus grand raid allié de la Seconde Guerre mondiale, se solda par un fiasco. Avant midi, près de 1200 étaient morts, 3000 blessés ou capturés (pour voir et entendre des survivants, branchez le son puis cliquez sur Dieppe, ensuite sur la flèche de l'écran vidéo qui apparaîtra). Le lendemain 20 août, 2000 de ces prisonniers étaient conduits à la gare de Verneuil-sur-Avre, à bord de wagons à bestiaux. Ils allaient transiter dix jours durant par l'école des Roches avant d'être transportés en Allemagne. La population se précipita pour leur distribuer un peu de pain, des fruits et à boire. L'occupant mit fin à cette fraternisation en tirant des coups de semonce…
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Mme Marcelle Paon-Couralet a relaté une autre scène dans le quotidien La Croix du 8 juin 2012. «Lors du déplacement de la gare au camp distant d'environ 3 km, les Vernoliens ont croisé ces colonnes [de Canadiens] et quelques-uns ont pu intercepter furtivement sous le pied les petits messages lancés par les prisonniers pour prévenir leurs familles. Restait à contacter un réseau de résistance pour cette transmission… sans se faire prendre par la Gestapo.» M. Jacques Demaire, maire honoraire de Verneuil-sur-Avre et conseiller général honoraire de l'Eure, se souvient de l'arrivée aux Roches de ces prisonniers («de sacrés gaillards»), lui qui était répétiteur pour les cent vingt derniers élèves de l'école en grande partie réquisitionnée par les Allemands.


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